Publié le - 86 hits -

Que pensent les français de la loi Pinel ?

A la demande d’un site qui traite de la loi Pinel, l’institut de sondage Harris Interactive a réalisé une enquête d’opinion en ligne, sur un panel de 1 029 personnes qui est représentatif de la population française qui a atteint la majorité, du 17 au 19 février 2015. Le but de l’enquête était de savoir ce que pensent les français de l’investissement locatif d’une part, et d’autre part quelles villes qu’ils privilégieraient s’ils étaient dans la capacité d’effectuer ces investissements.

Les résultats de l’enquête

Voici les grandes lignes du résultat de cette enquête :

72 % des français se disent intéressés par l’investissement locatif dans un bien immobilier neuf, après avoir été informés sur les dispositions de la loi Pinel. Les personnes intéressées comprennent en grande majorité les jeunes âgées de 18 à 34 ans, ainsi que les personnes en couple.

En ce qui concerne la question de savoir la ville qu’ils privilégieraient, s’ils avaient la possibilité économique d’investir dans le l’immobilier locatif neuf, les réponses ont été assez variées. Toutefois, les deux tiers des personnes interrogées serait intéressé par les villes de Paris et Bordeaux, de façon équitable. Lorsque l’on va en profondeur, ce sont les populations les plus jeunes qui sont vraiment enclines à effectuer cet investissement à Paris. Derrière ces deux villes, on trouve Lyon (27%), Nantes (24%), Toulouse et Montpellier (citées toutes les deux à hauteur 22%).

Une analyse approfondie de ces résultats

Ce qui ressort de cette enquête, c’est que les dispositions de la loi Pinel rencontrent l’assentiment des français, et les rends même enclins à investir dans l’immobilier locatif neuf. Le fait que les populations jeunes y soient plus favorables, laissent présager que ce dispositif dispose de longs jours devant lui.

Un autre aspect à mettre en exergue, c’est que les zones d’habitation qui intéressent le plus les français qui souhaitent investir dans l’immobilier locatif neufs, sont A et A bis. Ce qui laisse présager une forte explosion prochaine de la démographie urbaine, au détriment des zones rurales et des départements d’Outremer, alors que des dispositions encore plus avantageuses, leurs sont proposés dans ces départements